L’incontinence concerne de nombreuses personnes en Hongrie
Les problèmes de rétention urinaire, plus communément appelés incontinence, touchent plus de 400 millions de personnes dans le monde, ce qui représente un chiffre énorme. Si les personnes concernées étaient rassemblées dans un pays, cela constituerait le troisième plus grand État du monde, après l’Inde et la Chine. En Hongrie, de nombreuses personnes souffrent également de ce problème, qui reste encore un tabou dans l’esprit du public, ce qui empêche beaucoup d’en parler.
L’incontinence affecte particulièrement les femmes, car elle se manifeste trois fois plus souvent chez elles que chez les hommes. Les facteurs de risque, tels que le vieillissement, l’accouchement et la ménopause, peuvent avoir un impact significatif sur le développement de la maladie. Beaucoup pensent que l’incontinence est une conséquence naturelle du vieillissement, c’est pourquoi ils ne cherchent pas de solution à ce problème, alors qu’il existe de nombreuses options de traitement en fonction de la gravité de la situation.
Les difficultés de rétention urinaire ne sont pas seulement un problème physique, mais elles imposent également un lourd fardeau psychologique aux personnes concernées, qui ont souvent honte de leur état. La bonne nouvelle est que les solutions couvrent un large éventail, allant des exercices quotidiens aux interventions médicales modernes.
Les types et caractéristiques de l’incontinence
Il existe plusieurs types d’incontinence, dont le plus courant est l’incontinence par effort. Cette forme se manifeste principalement lors de la toux, des rires ou d’une activité physique, lorsque l’urine s’échappe involontairement. Il existe également l’incontinence réflexe, où le patient ne peut pas contrôler la miction, ce qui pose un défi encore plus grand pour les personnes concernées.
Le problème est indépendant de l’âge, mais il tend à devenir plus fréquent avec l’avancée en âge. Divers facteurs de risque, tels qu’un mode de vie malsain, la grossesse et l’accouchement, ainsi que la ménopause, peuvent tous contribuer au développement de la maladie. De plus, des maladies neurologiques, comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, peuvent également augmenter le risque de problèmes de rétention urinaire.
La gravité de l’incontinence peut être classée en trois catégories. Dans les cas légers, le problème ne se manifeste que sous l’effet d’une pression, par exemple lors d’une activité physique. Dans les cas modérés, des difficultés de rétention urinaire peuvent être ressenties même avec un léger effort, tandis que dans les formes graves, des fuites urinaires peuvent se produire même au repos.
Selon les résultats d’une enquête en ligne non représentative, une part significative des personnes concernées, 12% d’entre elles, a ressenti le problème pour la première fois pendant la grossesse, 25% après l’accouchement, et 45% durant la ménopause. Parmi les participants à l’enquête, plusieurs souffrent d’incontinence modérée à sévère, ce qui confirme que de nombreuses personnes en Hongrie vivent avec cet état désagréable.
L’impact de l’incontinence sur la vie des personnes concernées
Les problèmes de rétention urinaire ne sont pas seulement une source d’inconfort physique, mais ils ont également un impact significatif sur la qualité de vie quotidienne. Lors de l’enquête, 38% des répondants ont déclaré que le problème constituait un facteur de perturbation majeur pour eux et qu’il leur causait souvent de l’inconfort dans leurs activités quotidiennes. Les personnes concernées ont souvent honte de leur état, ce qui les empêche de demander de l’aide.
En raison de la stigmatisation sociale, beaucoup n’osent pas parler de leur problème, alors que des solutions sont disponibles. Dans le cadre du traitement de l’incontinence, il est important que les personnes concernées ne se sentent pas seules et qu’elles sachent qu’en sollicitant une aide professionnelle, elles peuvent souvent améliorer leur état. Le diagnostic et le traitement précoces sont essentiels, car cela peut aider à prévenir l’aggravation des problèmes.
Des professionnels, tels que Sáránszki Anita, responsable du Centre médical et de bien-être Írisz, soulignent qu’il est conseillé de demander l’aide d’un expert dès l’apparition des premiers symptômes. Les options de traitement appropriées incluent des exercices, des changements de mode de vie, ainsi que des interventions médicales modernes qui peuvent aider à traiter les problèmes de rétention urinaire.
L’incontinence n’est pas seulement un problème médical, mais une situation complexe qui affecte la vie des personnes concernées. Grâce à une attention consciente et à un soutien professionnel adéquat, beaucoup peuvent être en mesure d’améliorer leur qualité de vie et de retrouver le contrôle de leur quotidien.