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Le manque d’âme saine en Hongrie

La question de la santé mentale devient de plus en plus importante de nos jours, car notre état mental a un impact direct sur notre vie quotidienne et nos interactions sociales. Nos expériences émotionnelles sont extrêmement variées, et dans de nombreux cas, elles sont influencées par notre environnement culturel, économique et social. Selon les recherches les plus récentes, l’état mental des Hongrois présente généralement une image plus négative que la moyenne européenne. Ces résultats mettent en lumière le fait que les membres de la société hongroise luttent plus souvent avec des problèmes mentaux et demandent moins d’aide pour résoudre ces problèmes.

Lors d’une enquête récente, plus de 26 000 entretiens ont été réalisés, dont les données de 1 040 répondants hongrois ont été analysées. Selon les résultats, le sentiment de bonheur et de vitalité des Hongrois est nettement inférieur à la moyenne européenne, ce qui indique que la question de la santé mentale doit être prise au sérieux. Les résultats de la recherche avertissent qu’il est nécessaire de porter une plus grande attention au traitement des problèmes de santé mentale et à l’amélioration de l’état mental.

L’état mental des Hongrois par rapport à la moyenne européenne

Les recherches les plus récentes montrent que les expériences émotionnelles des répondants hongrois sont beaucoup plus négatives que la moyenne européenne. Par exemple, lorsque les participants ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils se sentaient heureux récemment, seulement 50 % des Hongrois ont déclaré qu’ils ressentaient souvent du bonheur. En revanche, 61 % des répondants européens ont indiqué qu’ils étaient régulièrement heureux.

Il existe également des différences significatives en ce qui concerne la tristesse et le malheur. 22 % des répondants hongrois ont déclaré qu’ils ressentaient rarement ou jamais du bonheur, tandis que la moyenne de l’UE n’était que de 8 %. De même, le sentiment de vitalité est également plus faible chez les Hongrois, puisque seulement 24 % ont déclaré qu’ils ressentaient souvent cela, tandis que 59 % des répondants européens ont fait état d’une vitalité fréquente.

Des réponses préoccupantes ont également été données aux questions concernant les émotions négatives. Parmi les répondants hongrois, 35 % se sont sentis si malheureux que rien ne pouvait les remonter, ce qui dépasse largement la moyenne de l’UE de 24 %. Le sentiment d’épuisement est également alarmant, car 24 % des répondants hongrois ont déclaré qu’ils ressentaient souvent de l’épuisement, tandis que la moyenne de l’UE n’était que de 17 %.

Les problèmes mentaux et la demande d’aide

Bien que les Hongrois luttent contre des problèmes mentaux, il existe un retard significatif en matière de demande d’aide. Selon l’enquête, 4 % de plus de répondants hongrois ont déclaré qu’ils ne s’étaient pas tournés vers un professionnel pour des problèmes mentaux ou émotionnels que la moyenne de l’UE. La plupart des gens consultent d’abord leur médecin généraliste, mais l’intérêt pour les psychiatres montre également une tendance à la hausse, plaçant les données hongroises au-dessus du niveau international.

La proportion de traitements médicamenteux parmi la population hongroise est également remarquable. Selon les données de l’enquête, 51 % des Hongrois reçoivent un traitement médicamenteux pour la dépression, tandis que 52 % pour l’anxiété. Les raisons de l’utilisation de médicaments incluent beaucoup moins souvent l’amélioration des performances, avec seulement 8 %.

L’impact de l’environnement de travail sur la santé mentale

L’environnement de travail a un impact direct sur la santé mentale. Selon les résultats de l’enquête, 82 % des répondants hongrois n’ont pas manqué de se rendre au travail au cours des quatre dernières semaines, ce qui est supérieur à la moyenne de l’UE de 77 %. Cependant, les travailleurs hongrois expérimentent plus souvent et plus régulièrement une baisse de performance en raison de problèmes mentaux et physiques.

Le sentiment de sécurité au travail est également préoccupant, car tandis qu’un quart des travailleurs européens se sentent en sécurité dans leur emploi, ce chiffre dépasse déjà un tiers chez les Hongrois. La situation est également défavorable en matière de reconnaissance au travail, puisque seulement 68 % des répondants hongrois estiment que leur performance est correctement reconnue.

Dans l’ensemble, il est clair que l’état mental et les expériences émotionnelles des Hongrois sont plus négatifs par rapport à la moyenne européenne. Il existe également un retard en matière de traitement des problèmes mentaux et de demande d’aide professionnelle, ce qui nécessite une attention sérieuse de la part de la société. L’environnement de travail a également un impact significatif sur la santé mentale, et le manque de satisfaction aggrave encore la situation. Les résultats soulignent qu’il est urgent de prendre des mesures pour préserver la santé mentale.