Dépendances,  Maladies infectieuses

Le traitement de la fièvre n’est pas obligatoire – Nouvelles directives en Hongrie

La fièvre est un phénomène qui suscite des inquiétudes chez de nombreux parents et médecins, surtout lorsque la température dépasse 38 degrés. Les gens jugent souvent la dangerosité de la fièvre sur la base d’informations erronées, alors que les recherches scientifiques montrent que la fièvre n’est pas seulement une réaction naturelle de l’organisme, mais également un mécanisme de défense utile. L’apparition de la fièvre indique que le corps lutte contre les infections et aide au bon fonctionnement du système immunitaire.

Beaucoup craignent non seulement la température élevée de la fièvre, mais aussi ses conséquences possibles. Selon des idées reçues dans la société, la fièvre peut causer des dommages graves, comme des lésions cérébrales ou d’autres problèmes organiques. Cependant, il est important de souligner que la communauté scientifique avertit de plus en plus que ces craintes sont infondées et que la fièvre est en réalité un allié dans le processus de guérison.

Dans la plupart des pays développés, comme le Canada, l’Angleterre et les Pays-Bas, l’utilisation systématique de médicaments antipyrétiques a depuis longtemps été abandonnée. Selon les recommandations professionnelles, il n’est justifié de faire baisser la fièvre que si l’état général de l’enfant se détériore de manière significative, indépendamment de la température actuelle. Les informations nécessaires pour aider les parents et les médecins se répandent cependant lentement.

Le rôle de la fièvre dans la guérison

La fièvre est la réaction naturelle du corps aux infections et aux inflammations. Lorsque l’organisme détecte la présence de pathogènes, l’hypothalamus dans le cerveau élève la température corporelle. Ce processus favorise un fonctionnement plus efficace du système immunitaire, car une température plus élevée inhibe la multiplication des agents pathogènes. La fièvre n’est donc pas seulement un symptôme désagréable, mais joue également un rôle clé dans le processus de guérison.

Beaucoup pensent à tort que la fièvre peut causer des dommages à l’organisme, mais des recherches montrent même qu’une température supérieure à 40 degrés n’entraîne pas de conséquences graves, telles que des lésions cérébrales ou des problèmes organiques internes. L’idée répandue selon laquelle une température élevée peut avoir des conséquences mortelles est infondée. La fièvre est simplement un mécanisme de défense naturel qui aide l’organisme à lutter contre les agents pathogènes.

Sous l’effet de la fièvre, le corps combat les inflammations, ce qui accélère le processus de guérison. L’utilisation de médicaments antipyrétiques peut donc non seulement être superflue, mais même nuisible, car elle peut entraver le processus naturel de guérison. Les recommandations médicales les plus récentes suggèrent que les antipyrétiques ne doivent être administrés que si l’état général de l’enfant se dégrade, indépendamment de la température.

Les convulsions fébriles et leur traitement

Les convulsions fébriles sont un phénomène courant mais mal compris chez les enfants. La plupart des parents craignent que si la fièvre monte trop haut, l’enfant commence à avoir des convulsions. Il est important de souligner que les convulsions fébriles ne se produisent pas à cause de la fièvre, mais en tant que conséquence de l’infection. Le terme « convulsions fébriles » peut également prêter à confusion, car des processus biochimiques complexes sont à l’œuvre, qui ne sont pas seulement liés à une montée rapide de la température.

Selon les dernières recommandations médicales, le traitement des convulsions fébriles ne nécessite pas l’utilisation d’antipyrétiques, car ceux-ci n’influencent pas l’apparition ou l’évolution des convulsions. Les convulsions fébriles disparaissent généralement d’elles-mêmes et ne représentent pas un danger sérieux pour l’enfant. Les parents doivent savoir que la plupart des convulsions fébriles cessent d’elles-mêmes en quelques minutes, il n’est donc pas nécessaire d’appliquer immédiatement des mesures de refroidissement ou des médicaments.

Si un enfant a une convulsion fébrile, la première chose à faire est de rester calme et d’assurer la sécurité de l’enfant. L’utilisation de médicaments peut non seulement être superflue, mais aussi potentiellement dangereuse, car les médicaments ou l’eau du bain froid peuvent pénétrer dans les voies respiratoires, ce qui peut causer de graves problèmes.

Quand est-il nécessaire d’utiliser un antipyrétique ?

L’utilisation d’un antipyrétique n’est justifiée que si l’état général de l’enfant se détériore réellement, indépendamment de la température, qu’elle soit de 38 ou même de 40 degrés. Les enfants tolèrent souvent bien l’état fébrile et, dans de nombreux cas, jouent activement ou se reposent même avec une fièvre de 39 degrés. Les recommandations médicales stipulent clairement que les antipyrétiques ne doivent pas être utilisés de manière routinière, mais seulement si l’enfant se plaint de douleur ou est très grognon.

L’utilisation inutile d’antipyrétiques met à rude épreuve les reins et le foie, et peut également entraîner des effets secondaires. Il est important de noter que les enfants qui dorment ne doivent pas être réveillés pour mesurer la température, car la fièvre ne cause pas de dommages, et l’enfant a besoin de repos pour guérir.

Les pratiques traditionnelles et agressives de traitement de la fièvre, qui recommandent un traitement médicamenteux obligatoire après une température de 38 degrés, sont désormais considérées comme obsolètes. Il est important pour les parents de se renseigner sur les dernières directives médicales et d’utiliser des antipyrétiques uniquement en cas de nécessité. La fièvre est une réponse naturelle de défense qui aide à la guérison, il est donc conseillé de prêter attention à l’état général de l’enfant pour éviter des interventions inutiles.