Plastie vaginale – Quand en a-t-on besoin et comment cela se déroule-t-il ?
Avec le temps, non seulement la peau et les muscles du visage peuvent perdre de leur élasticité, mais les muscles et les tissus constituant la paroi vaginale également. Ce processus ne cause pas seulement des problèmes esthétiques, mais peut également représenter des défis de santé importants. La plastie vaginale, également connue sous le nom de vaginoplastie, peut être la solution à ces problèmes, au cours de laquelle l’état de la paroi vaginale est amélioré.
Objectifs de la plastie vaginale
L’objectif de la plastie vaginale peut être de restaurer la santé de la vessie et du rectum, car un affaiblissement de la paroi vaginale peut entraîner divers troubles fonctionnels. L’anatomie féminine et les effets de l’accouchement jouent un rôle particulièrement important dans l’état de la paroi vaginale. Lors de la naissance de l’enfant, la paroi vaginale subit une pression considérable, de sorte que de nombreuses femmes peuvent ressentir des symptômes désagréables après l’accouchement, tels que des problèmes de continence urinaire ou des difficultés à déféquer.
La plastie vaginale est une intervention complexe dont l’objectif est de restaurer la santé du plancher pelvien féminin, de réduire les plaintes et d’améliorer les fonctions sexuelles. L’intervention a généralement lieu après l’accouchement ou pendant la ménopause, mais les symptômes peuvent apparaître à tout moment. En l’absence de plastie, les problèmes peuvent s’aggraver et la paroi vaginale peut s’affaisser de manière permanente.
Indications de la plastie vaginale
L’indication principale de la plastie vaginale est l’affaiblissement de la paroi vaginale, qui peut causer des problèmes fonctionnels de la vessie et du rectum. En cas d’affaiblissement de la paroi vaginale antérieure, il peut y avoir un affaissement de la vessie et de l’urètre, ce qui entraîne des troubles de la continence urinaire. Le phénomène le plus courant est l’incontinence urinaire, qui se manifeste lors de la toux, des éternuements ou d’une activité physique. Dans les cas plus graves, l’affaissement de la paroi vaginale peut être si prononcé que la femme peut sentir une protrusion à l’entrée du vagin.
En cas d’affaiblissement de la paroi vaginale postérieure, les femmes signalent des problèmes de défécation. L’état causé par l’élargissement de la paroi vaginale postérieure peut entraîner des difficultés à déféquer, ainsi que des douleurs. L’amincissement des tissus vaginaux peut également conduire à des problèmes sexuels, car des sensations désagréables peuvent survenir lors des rapports.
Ces problèmes sont particulièrement fréquents pendant la ménopause ou après l’accouchement, mais ne sont pas exclusivement liés à ces étapes. Avant de réaliser une plastie vaginale, les gynécologues recommandent d’essayer des exercices de renforcement des muscles du périnée, car ces méthodes peuvent également aider à un stade précoce. Cependant, si les symptômes ne s’améliorent pas, la chirurgie peut offrir une solution efficace pour traiter les plaintes.
Préparation et déroulement de l’opération
Avant la plastie vaginale, un examen gynécologique approfondi est obligatoire, comprenant un examen interne et un dépistage du cancer. Des analyses de laboratoire et éventuellement une consultation en médecine interne peuvent également être nécessaires. Si l’incontinence est présente, il peut être nécessaire d’impliquer un spécialiste en urologie. En fonction des examens, le spécialiste détermine la date de l’opération, et une évaluation par un anesthésiste est également nécessaire.
L’opération se déroule généralement sous anesthésie, et le patient doit être admis à l’hôpital la veille. La plastie vaginale peut être réalisée sur la paroi antérieure ou postérieure, selon l’emplacement du problème. Lors de la plastie de la paroi antérieure, une incision est pratiquée sur la paroi vaginale, où la zone relâchée est soutenue et renforcée. Ensuite, l’excès de tissu est retiré, puis la plaie est fermée par des points de suture.
Lors de la plastie de la paroi postérieure, le tissu est retiré à l’arrière de l’entrée du vagin, et les muscles du périnée sont réunis par des points de suture, resserrant ainsi le vagin élargi. L’objectif des deux procédures est de restaurer la position anatomique et d’éliminer les plaintes.
Soins post-opératoires et récupération
Après la plastie vaginale, les patients passent généralement 3 à 4 jours à l’hôpital. La guérison dure en moyenne 3 à 4 semaines, et pendant cette période, il est conseillé d’éviter les efforts physiques, tels que soulever des objets lourds. Pour éviter les infections inflammatoires, il est conseillé de s’abstenir de relations sexuelles pendant au moins deux semaines, ainsi que d’éviter l’utilisation de tampons et les douches vaginales.
À la fin de la période de guérison, 4 à 6 semaines après l’opération, un contrôle gynécologique est également nécessaire. Pour éviter la récurrence des plaintes, il est recommandé aux patients de suivre des cours de gymnastique intime, qui aident à renforcer les muscles du périnée.
La plastie vaginale est donc une procédure qui peut apporter une amélioration significative de la qualité de vie des femmes, mais il est important d’assurer une préparation médicale adéquate et un suivi pour garantir une guérison réussie.